mercredi 7 avril 2010

C'est moi, sur mon perchoir, et incognito.
Lundi de Pâques.
L'Arche de Noé ou La Fin du Déluge ou Tout va par deux , au soleil après un dimanche bien arrosé. J'adore "mon" grenier.
Les pigeons sur les toits. Le soleil est revenu. J'ai un peu de temps pour rêvasser. Il doit être 13 ou 14 heures.
Au premier étage, Olivier LOUBET. Je posterai bientôt d'autres témoins de son travail.
Bois sur bois. Nous faisons des essais. "Les Ogres" et "L'Enterrement de Mozart".
J'ai rétréci l'espace avec des grilles pas très jolies. Mais personne ne m'en a tenu rigueur. Personne n'a vu les grilles. Tout le monde a regardé les lambris peints. Les visiteurs sont montés jusque là. Ils ont pris leur temps. Ils se sont attardés. Ils ont été aussi intrigués qu'attentifs. Je me suis fait un plaisir de leur expliquer succinctement. S'ils se sont fait leur propre rêve sur chaque tableau, pourquoi irai-je le détruire?
Finalement, j'ai choisi le grenier de l'Oustaou. Personne n'en a voulu parce qu'il n'y avait pas d'éclairage. Mais j'avais trimballé mon matos de saltimbanque, mes spots, mes lampes, mes ampoules, mes rallonges. Et je me suis retrouvée unique locataire de cet endroit magique, sous les toits.
L'entrée de l'Oustaou. On dirait une maison de poupée. J'attends que la porte s'ouvre.

L'Oustaou do Saleys Salies de Béarn

SALIES de BEARN. Je vais être dans cette petite maison, l'Oustaou, posé sur pilotis au-dessus de la rivière, le Saleys, au beau milieu de la ville.. Je ne le sais pas encore, mais la dernière petite fenêtre verte, tout en haut, sera "ma" fenêtre tout le temps de l'expo.